Les pigeons possèdent une grande aptitude au vol, même si celui-ci est devenu symbolique chez les races lourdes (mondain par ex.) Le vol est du à l’effet de voile produit par les plumes des ailes et particulièrement les rémiges. Leur texture et leur disposition offrent une résistance suffisante à l’air pour soulever et propulser le corps. Une plume est composée d’un axe central, le rachis implanté dans une follicule de la peau et pouvant être orienté par de petits muscles. Sur ce rachis et de chaque côté, sont disposées en épi les barbes parallèles, reliées entre elles par des barbues. La résistance de ce tissu est assurée par les barbicelles, sortes de crochets assurant à la fois la frigidité et la souplesse du système.
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
En plus des classiques poumons assurant la respiration et les échanges gazeux du sang, il présente neuf sacs aériens, sortes de poches membraneuses, servant, entre autre, à alléger le corps : la complexité de ce système explique l’importance des affections respiratoires.
L’APPAREIL DIGESTIF
Il présente également plusieurs particularités. Le jabot est l’organe de réserve où les pigeons accumulent les grains ingérés mais aussi l’organe de sécrétion. Le gésier, qui lui fait suite, pourvu de puissants muscles, sert à écraser les grains grâce aux petits cailloux qui doivent être fournis aux pigeons en permanence. Ils remplacent ainsi les dents, absentes chez les oiseaux. Le foie au multiple fonction, est avant tout un filtre sanguin et secrète aussi la bile. Mais, caractéristique particulière aux colombidés, il ne comporte pas de vésicule biliaire ou fiel. L’intestin se termine par une sorte de carrefour : le cloaque, où débouche également les voies génitales et urinaires. Ceci est extrêmement important sur le plan sanitaire.
L’APPAREIL REPRODUCTEUR
Il comprend, chez le mâle, les testicules internes situés dans la cavité abdominale, le long de la colonne vertébrale, et un seul ovaire chez la femelle, avec son exutoire, l’oviduque. C’est un long conduit qu'emprunte l’ovule pour s’entourer successivement de l’albumen, le blanc, puis de la coquille, avant de devenir l’oeuf pondu en traversant le cloaque. Aucun organe sexuel n’étant externe, la détermination du sexe est très difficile chez le pigeon.