..qui parvient un jour à s'évader. Il arrive rapidement à une petite clairière non loin des bâtiments où il était séquestré, et il ne tarde pas à rencontrer des congénères sauvages. La conversation s'engage entre les lapins :
- Hé, salut les gars, je suis un lapin du labo d'à côté. Je viens de m'évader. Et vous, vous êtes des lapins de garenne ?
- Ouais. Allez, viens avec nous, on va te montrer ce que c'est que la vie au grand air !
- Il faut tout m'apprendre parce que je ne sais rien, hein...
- Tiens, par exemple ici, tu as un beau champ de blé encore vert, goûte-moi ça.
- Hummm c'est super bon. C'est meilleur que ces granulés qu'on bouffait au labo. Qu'est-ce qu'on peut manger d'autre ?
- Eh bien là-bas, il y a un champ de carottes. Viens, on va creuser un peu et crois-moi, tu vas te régaler.
- Hummm, j'avais jamais mangé de carottes. Comme c'est bon. Qu'y a- t-il d'autre d'aussi bon ?
- Si tu viens par ici, tu pourras goûter à de la laitue. Ca non plus tu ne vas pas le regretter.
Et voilà nos lapins partis se goinfrer de laitue après avoir fait une orgie de blé et de carottes.
Puis un des lapins sauvages dit :
- Je parie que tu ne t'es jamais fait une lapine ?
- Non c'est vrai
- Alors viens...
Et les voilà partis se faire une partouze dans un des terriers baisodromes du coin. Après quelques heures de fornications, le lapin blanc est considéré comme un ami par ses congénères de garenne. Ils lui demandent :
- Alors ça te plaît hein ? Tu restes avec nous ?
- Non les gars, je suis vraiment désolé. C'est vrai que c'est super, la bouffe, les nanas et tout ça, mais il faut que je vous le dise, je vais retourner au labo... J'ai trop envie de fumer une clope !